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Valeurs essentielles


Dans une vie, à moins qu'elle ne soit très brève, arrive toujours un temps de bilan d'où on repart sur de nouvelles bases. On a acquis par son vécu ou en regardant vivre nos parents et amis, à travers les réussites et les échecs, une échelle de valeurs qui nous apparaissent comme des outils pour fabriquer notre futur.

Et c'est la saison du bricolage mettant en application les idées reçues dans un projet pas tellement important en soi-même mais en tant que terrain d'essais comme pour s'évaluer doté de la technique issue de l'assemblage des valeurs récemment acquises. Puis les résultats conduisent aux interrogations inévitables sur le chemin parcouru et la précision dans l'atteinte de l'objectif fixé. Les bilans et les essais se succèdent dans le contexte familial ou professionnel.

Puis un jour, l'imprévisible où l'inévitable surgit et le grand ménage devient obligatoire pour éliminer les valeurs obsolètes laissant entrevoir des valeurs essentielles, celles qu'on ne jette pas car elles ont été indispensables dans tous les cas de figure en toutes circonstances, valeurs immuables comme la reconnaissance de son identité, les impératifs de l'existence comme le sommeil, la nourriture, l'environnement de vie, l'état de santé, l'envie de vivre.

Prendre conscience de son identité suppose l'étude de son esprit dans son physique à travers le temps. Et l'on s'aperçoit de son âge avec son impact sur notre être qui se révèle dans une vérité crue qu'on est une configuration d'éléments 'de chair et d'os' pour s'exprimer au plus simple, une structure avec, comme dans une cité, une ville, des voies de circulation, des services divers comme l'adminitratif, la voirie, la défense, la vigie avec ses antennes, les services d'ordre, la logistique d'approvisionnement, la chaîne de restauration, etc. l'ensemble habité par les globules se déplaçant dans des canaux (je pense à Venise) rempli d'un liquide rouge, le plasma, dont le courant est assuré par un moteur quasi-infatigable qui est le coeur.

L'esprit n'est alors plus le même dès qu'on a compris, avec le cerveau qui, est là pour administrer comme un gouvernement ce corps qui semble construit pour quelque chose de vivant et qu'on suppose être le SANG.

Au bout de moultes réflexions, on finit par découvrir que le sang n'est autre que la matérialisation de la propagation de l'Energie Originale dont le Soleil qui nous conditionne n'est qu'une étincelle brillant le jour pour le bonheur des vacanciers en illuminant notre Lune, résidu d'une autre étincelle, qui éclaire par sa lumière blafarde de réflexion nos nuits claires.

Et puis chacun de nous semble être aussi une étincelle qui 'brille' par une température moyenne de 37 degrés centigrades pendant l'espace d'une vie moyenne de 80 ans et on finit par conclure qu'on pourrait peut-être ralentir sa combustion pour faire durer l'étincelle. Ce qui conduit à étudier la chimie dans le fonctionnement de notre corps en espérant d'y déceler tout système de régénération et sa manière de s'approvisionner en matières premières destinées à la fabrication de nos pièces de rechange. Et la médecine s'en donne à coeur joie.



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